Visio du 3 septembre 2021 : la rentrée de la Direction Générale

Après les vacances, la Direction Générale a réveillé le dialogue social par une invitation en visioconférence à laquelle la CFTC DGFIP a participé.

Le DG y a évoqué les sujets suivants :

  • Les listes complémentaires C et B appelées après les demandes réitérées des OS.

La CFTC DGFIP en a exprimé sa satisfaction. En effet, ces appels permettront de combler une partie des sièges vides dans les services ce qui soulagera en partie les collègues dans l’exercice de leurs missions.

En complément, la CFTC DGFIP a insisté sur la nécessité d’une augmentation de la rémunération des agents, en particulier sur leur traitement en arguant de l’implication des agents durant la crise sanitaire alors que les réformes à la DGFIP se poursuivaient. Pour la CFTC DGFIP, la pénibilité se doit d’être récompensée financièrement. Porte-parole des agents, la CFTC DGFIP a soutenu cette revendication forte exprimée dans les services.

  • Le télétravail

En raison des chiffres reflétant le taux des agents actuellement en télétravail, trop instables pour cette fin de période de vacances, le Directeur Général n’a pas souhaité les commenter. Il a néanmoins précisé que les demandes de télétravail « pérenne » s’élevaient à 15 % et qu’elles allaient certainement atteindre les 20 à 25 %.

Pour les agents restés à 5 jours de télétravail par semaine ou encore en ASA, le DG a insisté sur leur retour rapide dans le collectif de travail. Il a mentionné : « une pression sera faite là-dessus ! »

Pour la CFTC DGFIP, le télétravail doit continuer à être développé, particulièrement pour les agents fragiles ou vulnérables. Nous restons vigilants quant aux pressions exercées; chaque agent en difficulté se trouvant dans une situation particulière et unique doit être l’objet d’un accompagnement personnalisé et bienveillant.

  • La vaccination obligatoire

Le DG estime que les choses rentrent dans l’ordre pour la métropole et la Réunion. En revanche, le DG observe que les taux d’agents vaccinés sont faibles concernant la Martinique, la Guadeloupe, la Polynésie et la Guyane et énonce une situation sanitaire sous tension.

La CFTC DGFIP a demandé des explications claires concernant l’obligation vaccinale pour les services strictement administratifs situés en dehors des enceintes hospitalières et dans lesquels aucun service de soin n’y est présent, avec l’exemple des Hospices Civils de Lyon.

Pour la CFTC, il faut poursuivre et renforcer la pédagogie ainsi que la communication. C’est pourquoi, la CFTC a demandé qu’une solution d’affectation provisoire dans un autre service soit proposée à l’agent non vacciné avant toute suspension.

La CFTC exprime son inquiétude quant au recensement des agents vaccinés/non vaccinés qui engendre une discrimination et dont les listes nominatives sont contraires au respect du secret médical et aux règles de collecte des données.

La CFTC est revenue sur les obligations et « sanctions » que l’on fait peser sur les agents des trésoreries hospitalières. En voulant tenter de résoudre de nouveaux problèmes, on en crée des nouveaux, ce qui nous paraît contre productif.

Enfin la CFTC insiste sur la nécessité de mises à jour régulières des informations car les problématiques de terrain peuvent être liées à des incompréhensions, des informations non mises à jour ou mal comprises.

  • La rentrée pour les formations

L’ENFIP va s’adapter aux nouvelles mesures sanitaires. Suite à la dernière circulaire, le retour effectif des stagiaires en présentiel va s’organiser.

La CFTC demande à ce que l’activité syndicale dans les ENFIP puisse s’exercer sans entrave, de la même manière que pour les autres intervenants. En effet, l’assouplissement des jauges dans les salles devrait nous permettre d’organiser des HMI sans difficultés.

  • Métiers

Pour le DG, les usagers ont bien adhéré au PAS malgré quelques questions encore persistantes mais la tendance va à la baisse. Dans les centres de contact, le DG a informé que le taux de « décroché » atteint les 99 %.

La campagne des avis se déroule sans difficulté et l’activité est normale.

La mesure « fonds de solidarité » se prolonge jusqu’à fin septembre. Le DG a rassuré les OS en indiquant que les demandes ont fortement diminué, et que le stock déjà faible s’est résorbé.