Le DGa a présenté ce lundi 26 septembre après midi les grandes orientations pour les années à venir à la DGFIP et découlant du Projet de loi de finances pour 2023 et du projet de loi de programmation des finances publiques jusqu’en 2027. Nous devrions nous réjouir de la « très forte inflexion des suppressions d’emplois » qui seront « limitées » à 3000 au cours du quinquennat, avec » seulement » 850 en 2023. Une augmentation substantielle des crédits, notamment 450 millions d’Euros alloués à la modernisation informatique de la DGFIP doit permettre à notre administration de profiter de très faibles suppressions d’emplois en 2024 et 2025 pour se restructurer encore, redéployer des emplois sur des missions » dont les résultats peuvent être améliorés tels les services de publicité foncière, les amendes »… (après les avoir laissés dans la difficulté suite aux réformes précédentes ?) , pour « dégager des gains de productivité permettant de reprendre en 2026 et 2027 un rythme plus élevé de suppressions d’emplois au niveau de 2023 ».
La DGFIP se montre enthousiaste à l’idée de disposer de moyens pour « réinvestir sur les métiers », se réorganiser encore ( Pourtant la synthèse du Grand Remue Méninges semblait montrer une certaine forme de saturation des réformes de la part des agents…mais le GRM …c’est déjà du passé). L’avenir radieux du PLF 2023 s’ouvre devant nous avec la perspective de recrutement de 4500 agents en 2025. Vous l’aurez cependant compris, la CFTC DGFIP est un peu moins démonstrative devant ces annonces qui certes, marquent un réel changement de vision, mais qui ne se traduisent pas par la pause que nous espérions tous. En effet, les questions relatives aux redéploiements d’emplois annoncés ( sur quels services seront-ils pris ?) , les énièmes réorganisations attendues ( de quelles missions , de quels services), la recherche de compétences ( dans de nombreux métiers notamment ceux du numérique ), le nombre de départs à la retraite en regard des recrutement annoncés, n’ont à ce stade pas donné lieu à des réponses claires ou précises de la part de l’administration …mais c’est sans doute trop tôt. Comme il est prématuré de parler de mesures catégorielles et indemnitaires qui trouveront peut-être leur place dans la négociation d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens , mais nous sommes prévenus, les marges de manœuvres qui resteront disponibles dans ce cadre seront très limitées. Espoir, quand tu tiens !