Le contexte politique rendu incertain après les résultats des élections législatives ne nous a pas empêché de nous asseoir autour de la table du CSAR du 9 juillet 2024.
Nous sommes entrés dans un contexte politique très incertain et nous sommes comme tous les citoyens de ce pays, dans l’expectative de ce qui va se construire… ou pas.
Structuration, coalition, concertation, négociation…tous ces petits mots en « -tion » vont devenir le quotidien de l’Assemblée nationale et sans doute du gouvernement à venir. Espérons que nous échapperons à la compromission mais qu’en revanche, un compromis soit trouvé pour le bon fonctionnement de nos institutions.
Dans ces circonstances, nous entendons tenir le cap, rester vigilants et nous continuerons de défendre le service public, les agents de la DGFIP et leurs conditions de vie au travail.
Il y a incontestablement une urgence sociale dans la fonction publique, et notamment à la DGFIP. Il faut que l’administration l’entende et il nous faut progresser collectivement pour enrayer cette tendance.
Que faire à notre niveau ?
Pour commencer, redynamiser et améliorer le dialogue social, avec moins de verticalité. Les marges de ce dialogue se sont considérablement réduites depuis la Loi de transformation de la Fonction publique de 2019.
Notre alliance a toujours porté, souhaité le dialogue, y compris durant ces dernières semaines. Mais pour dialoguer, il faut être deux a minima et nous avons parfois manqué d’interlocuteurs sur cette période.
Nous concevons que les sujets soumis à décision politique, telle la réforme de la fonction publique, soient suspendus, mais ceux qui concernent directement le quotidien des agents doivent être discutés.
Les agents ne se sont pas arrêtés de travailler et ont continué d’assurer leurs missions malgré les circonstances politiques.
Le CSAR s’est tenu le 12 juillet 2024. L’alliance CFDT-CFTC a siégé.