Handicap à la DGFiP : Des avancées, mais des inégalités persistantes

Suite à la publication de notre article « Handicap : Théorie VS Réalité » , vous avez été nombreuses et nombreux à nous partager votre vécu au sein de la DGFiP.

Vos témoignages sont éloquents et mettent en lumière des réalités contrastées.

Si les retours montrent que la DGFiP progresse dans la bonne direction, il apparaît néanmoins que toutes les directions ne font pas preuve de la même réactivité dans la prise en compte du handicap.

Certaines situations ont été rapidement traitées, permettant une notable amélioration des conditions de travail des agents concernés. D’autres, en revanche, restent ignorés ou tardent à être pris en charge.

Pour la CFTC, une fois la situation d’un agent en situation de handicap connue, il ne devrait plus avoir à se soucier du suivi de son dossier. Il appartient à l’administration de prendre l’initiative en établissant un contact proactif avec l’agent, dans une démarche de soutien moral et d’évaluation de ses besoins. Il n’est pas acceptable que ce soit à l’agent de quémander ce à quoi il a droit. C’est à la direction de lui apporter, dans les meilleurs délais, les aménagements nécessaires à son bien-être professionnel.

La CFTC DGFiP reste vigilante quant à la mise en place d’une chaîne de suivi sans rupture, où le rôle du médecin de prévention devra être renforcé. Nous continuerons également à informer les agents sur les implications de la RQTH, trop souvent méconnue ou redoutée par crainte de stigmatisation, alors qu’elle constitue bien souvent un levier essentiel pour accélérer la prise en charge par l’administration.