Lancé officiellement par un message du Directeur général aux agents le 18 mai, le grand remue méninges est présenté comme un grand moment de concertation de tous les agents sur leurs visions de l’avenir de la DGFIP, de leurs missions, et des conditions de leur exercice. Bizarrement, les organisations syndicales, dont la CFTC DGFIP, réclament au plus haut niveau que ces thématiques soient traitées en amont de toute future nouvelle reforme ou réorganisation. Bizarrement elles n’ont jamais obtenu de réponse…. Bizarrement le grand remue méninges est lancé sans qu’un mot ne soit dit aux OS nationales alors que de nombreuses occasions ( Comités Techniques de Réseau notamment) le permettaient…
Alors, que penser de la démarche ? De quel niveau de sincérité doit-on la créditer, sachant que les directeurs locaux sont mobilisés depuis mars sur le sujet afin d’organiser la participation quasi obligée du plus grand nombre d’agents ?
Pourquoi avoir sciemment court-circuité les organisations syndicales représentatives nationales ? Crainte d’un dialogue social de qualité sur le fond ? Recherche d’une caution directe des agents de manière plus isolée dans les directions locales ? Recherche d’éléments de langage venant des agents eux-mêmes pour habiller des orientations dont on peut légitimement penser qu’elles sont déjà bien tracées ?
Dans le flou et en attendant que le Directeur général nous l’explique, la CFTC DGFIP vous propose d’y réfléchir.
