Femmes à la DGFiP

La situation des femmes à la DGFIP est un sujet de préoccupation majeur de la CFTC DGFIP.

Si le sujet de l’égalité professionnelle Femme/Homme avance au ministère et à la DGFIP, il nous semble indispensable d’aller plus loin et qu’il est temps de dépasser le stade des constats.

La réalité des carrières hachées par le temps partiel, le congé parental d’éducation, la disponibilité pour élever les enfants, autant de dispositifs majoritairement utilisés par les femmes, n’est plus à démontrer.
Ces carrières hachées pénalisent les femmes tout d’abord dans leur évolution de carrière puis au moment de leur sortie de carrière lors du départ à la retraite.
Pour la CFTC DGFIP être une femme ne doit jamais induire ce régime de la double peine !
Aussi, la CFTC revendique un meilleur lissage de la carrière des femmes ayant eu des enfants et ayant eu recours au temps partiel et/ou au congé parental, afin d’atténuer l’impact sur la pension. Un abondement du dernier indice détenu servant de base au calcul de la pension pourrait répondre à cette exigence.

Les pathologies féminines ne sont pas sans incidences et doivent également être prises en compte à l’instar de ce qui est pratiqué en Espagne notamment ou dans certaines collectivités en France. Pour la CFTC, la création d’un nouveau droit à un congé gynécologique sur présentation d’un certificat médical serait de nature à améliorer la situation de nombreuses femmes qui souffrent, en leur évitant le préjudice répété du jour de carence.

Fidèle à ses valeurs, la CFTC revendique une approche résolument humaine du management prenant la mesure des spécificités féminines dans le milieu professionnel. Cela passe par la prise en compte de ces sujets dans la formation des managers puis, dans le cadre même du service, par une écoute bienveillante suivie d’accompagnement et d’adaptation de l’organisation du travail le cas échéant .