Alors que nos collègues de la DGFIP sont déjà soumis à des charges croissantes et à une pression continue sur les services, cette proposition de loi risque de banaliser encore davantage les atteintes aux droits fondamentaux, dont le repos du 1er mai.
La Fédération CFTC Fonction Publique exprime sa plus vive indignation après le dépôt d’une proposition de loi visant à dénaturer le sens du 1er Mai, journée internationale des travailleuses et travailleurs, historiquement chômée et payée.
Cette initiative sénatoriale propose de permettre à certains secteurs de faire travailler leurs salariés ce jour-là, en échange d’une simple rémunération. Elle constitue une attaque frontale contre un acquis social fondamental.
Un nouveau coup porté aux droits des travailleurs
Après les reculs déjà subis — réforme des retraites, extension du travail dominical — cette proposition s’inscrit dans une logique de banalisation des droits sociaux.
Elle autoriserait, sous prétexte d’activité continue, certains établissements à déroger au caractère chômé du 1er mai. Or, cette “exception” pourrait rapidement devenir une règle, fragilisant une journée de lutte et de reconnaissance.
Le 1er Mai n’est pas une date comme les autres
Le 1er Mai, c’est plus qu’un jour férié : c’est un symbole historique des luttes sociales, une journée de rassemblement, de revendication et de solidarité. Le vider de son sens, c’est trahir la mémoire de celles et ceux qui se sont battus pour nos libertés et nos acquis.
La CFTC dit non à cette dérive
La CFTC Fonction Publique, aux côtés des autres organisations syndicales, s’oppose avec détermination à cette proposition.
Nous appelons les sénateurs et sénatrices à rejeter ce texte rétrograde.
Nous continuerons à défendre, sans relâche, le droit au repos, l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle, et le respect des acquis sociaux.
Le 1er Mai doit rester un jour chômé et payé pour toutes et tous.